« La société québécoise est foncièrement ouverte. Elle est naturellement accueillante. » (Reynaldo Marquez)
« La société québécoise est foncièrement ouverte. Elle est naturellement accueillante. Ici, la mobilité sociale ne boude pas les immigrants « , telle est la lecture du jeune avocat et journaliste, Reynaldo Marquez, qui se présente comme une « minorité visible ». Il veut joindre sa voix à celle de bien d’autres pour prendre le contrepied du discours qui tend à présenter le Québec comme un lieu où la diversité a de la difficulté à s’épanouir.
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Encore aujourd’hui, pas un jour ne passe sans que je tombe sur des articles de journaux, des reportages télé ou des rapports sur le web concernant les difficultés qu’éprouvent les immigrants à s’intégrer, à se trouver un emploi et qui dénoncent la discrimination dont ils sont victimes.
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Ce discours, je l’entends aussi dans la bouche de mes amis immigrants. Et j’en ai ras le bol. J’en ai ras le bol d’entendre ce discours misérabiliste qui imprègne le débat actuel sur l’intégration des immigrants au Québec. Parfois, ce discours me lève le coeur, tellement il fait une belle place aux difficultés vécues par les nouveaux arrivants. Rien n’est dit de leur réussite. Leur succès est passé sous silence.
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Bref, ce discours me dégoûte parce qu’il laisse faussement croire qu’il est impossible de réussir au Québec lorsqu’on est immigré. Pire, il suggère que la société québécoise est d’une intolérance crasse. Or, la réalité est tout autre. Je le sais parce que je la vis, je la vois. Et il est grand temps de faire entendre une autre voix dans ce débat. »