Élections au Québec et aux États-Unis : quelques comparaisons
Pierre Martin, l’Actualité
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Des « paradoxes » : Québec et les « working-class Republicans »
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« Chez nous, nous avons le « paradoxe de Québec », où on rejette la gauche même si la région dépend des emplois gouvernementaux. Nos voisins ont le paradoxe des républicains de la classe ouvrière, qui appuient le parti qui promet mers et mondes aux millionnaires et aux milliardaires, aux dépens des services dont bénéficient les gens à faible revenu. Pourquoi ? Je propose une hypothèse. Les républicains disent que les démocrates ciblent le « un pourcent » pour exploiter l’envie de la classe moyenne à l’endroit des plus riches. Pourtant, il me semble qu’on a tout faux. Les millionnaires vivent dans un autre monde, hors de la portée de l’imaginaire de la plupart des gens. La vraie envie est celle qu’on éprouve envers son voisin, qu’il soit enseignant, pompier ou fonctionnaire, dont on pense qu’il a une meilleure pension ou une plus grande sécurité d’emploi. C’est en partie la proximité du Parti démocrate avec les syndicats du secteur public qui provoque cette réaction chez les travailleurs du secteur privé. Un rapport avec la région de Québec et le Parti québécois ? C’est juste une hypothèse.
« Chez nous, nous avons le « paradoxe de Québec », où on rejette la gauche même si la région dépend des emplois gouvernementaux. Nos voisins ont le paradoxe des républicains de la classe ouvrière, qui appuient le parti qui promet mers et mondes aux millionnaires et aux milliardaires, aux dépens des services dont bénéficient les gens à faible revenu. Pourquoi ? Je propose une hypothèse. Les républicains disent que les démocrates ciblent le « un pourcent » pour exploiter l’envie de la classe moyenne à l’endroit des plus riches. Pourtant, il me semble qu’on a tout faux. Les millionnaires vivent dans un autre monde, hors de la portée de l’imaginaire de la plupart des gens. La vraie envie est celle qu’on éprouve envers son voisin, qu’il soit enseignant, pompier ou fonctionnaire, dont on pense qu’il a une meilleure pension ou une plus grande sécurité d’emploi. C’est en partie la proximité du Parti démocrate avec les syndicats du secteur public qui provoque cette réaction chez les travailleurs du secteur privé. Un rapport avec la région de Québec et le Parti québécois ? C’est juste une hypothèse.