Atlas.Mtl
.
Même si elle a fait l’université, Souad était sans travail en Algérie. Son couple vivait en harmonie. Arrivée au Québec avec son mari et un enfant en bas âge, elle découvre une nouvelle société avec de nouvelles normes. Elle veut donc entrer dans le moule même si ce n’est pas toujours évident pour tout le monde. Son mari vivote pendant un bon moment avant de décrocher son premier emploi dans un domaine qui n’est pas le sien. Son fils mis dans une garderie, elle commence alors à sortir et fréquenter d’autres femmes, d’abord de son voisinage, puisque le couple réside dans un quartier où il y a beaucoup d’Algériens. Son mari désapprouve.

 .
C’est la chicane. “Mon ex-mari ne voulait pas que je sorte de la maison seule, parce que je ne le faisais pas quand j’étais en Algérie”, dit-elle. Ne pouvant plus supporter qu’elle soit tout le temps rappelée à l’ordre par son époux, elle finit par demander le divorce. La procédure a été expédiée en deux temps, trois mouvements. Le jugement en poche, elle fait valoir ses droits à la pension alimentaire, d’autant plus qu’elle ne travaille pas et qu’elle a un enfant en bas âge. Mais depuis le temps, elle a fini par trouver un job. Une nouvelle vie commence pour elle.