Le blogue de Mathieu Bock-Côté
Une idée simple s’impose alors: s’assurer d’un taux de participation significatif et suffisant, par exemple à travers un exercice référendaire étalé sur plusieurs jours, lorsque vient le temps de décréter une grève. Quel taux? Cela reste à voir. Mais il faut certainement s’assurer que les étudiants qui ne sont pas familiers des arcanes des associations militantes et de la politique de couloir qui se pratique en certains lieux aient voix au chapitre. On sait que ce n’est pas le cas en ce moment. 10% des étudiants d’un cégep ne devraient pas avoir le pouvoir de le paralyser. On sait que bien des étudiants qui n’ont pas la culture activiste sont ainsi lésés par des institutions qui les servent mal et qui prétendent paradoxalement les représenter.
Et pourtant, la frange radicale du mouvement étudiant s’oppose à une telle réforme de la démocratie étudiante.