Portrait du journaliste en vendeur d’assurances
Un article du Devoir, par Stéphane Baillargeon
.
Du point de vue éthique, les Américains jugent que les journalistes ne valent pas mieux que les vendeurs d’assurances.
Ici, le baromètre des professions réalisé par Léger Marketing en septembre affiche à peu près les mêmes résultats. Cette année, à peine un Québécois sur deux (48 %) confie faire confiance aux journalistes. Cette profession arrive 37e rang de « popularité » sur une liste de 60. Au Québec comme aux États-Unis, le public idolâtre les métiers de compassion (pompier, ambulancier, infirmier, médecin, etc) et ici comme ailleurs les politiciens coulent tout au fond avec les vendeurs de voitures.