Myriam Segal, Le Quotidien

Le Parlement fédéral. PHOTO : SIMON SÉGUIN-BERTRAND, LEDROIT

Bonne chose, donc, qu’une loi force les centrales syndicales à la transparence, que le petit syndiqué sache combien il paie ceux qui parlent en son nom.

Dommage qu’elles ne l’aient pas fait d’elles-mêmes, spontanément. Comme les syndicats allemands qui publient de leur propre chef des états financiers détaillés vérifiés à l’externe.

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Ce raisonnement fonctionne aussi pour bien des organismes financés par des fonds ou des sacrifices publics. Exemple: les fédérations de municipalités, qui vivent exclusivement de l’argent des citoyens transmis par les villes membres, se prétendent privées! Du coup, elles refusent de divulguer les salaires et conditions de leurs dirigeants, de même que le détail des dépenses.

Quelle déception de voir le PQ et le NPD confirmer leur copinage avec les syndicats en luttant contre ce devoir de transparence au lieu de tenter de l’étendre!