Qu’est-ce qu’un Française fraîchement débarquée vient faire dans nos débats?
Cet article de Gilbert Lavoie dans Le Soleil a fait hurler.
La semaine dernière, tous les invités à la rencontre thématique du ministre Pierre Duchesne en vue du Sommet de février sur l’enseignement supérieur, ont écouté poliment les points de vue émis, incluant ceux de Blandine Parchemal, la secrétaire aux affaires académiques de l’ASSÉ, l’Association pour une solidarité syndicale étudiante.
Le problème, c’est que Blandine Parchemal n’est pas québécoise. Originaire de Caen, en Normandie, elle est arrivée chez nous en septembre 2011 pour y faire son doctorat en philosophie à l’Université de Montréal. On retrouve son nom parmi les candidats de Lutte ouvrière, l’Union communiste (trotskyste) aux élections municipales de Caen en 2008. C’est elle que l’ASSÉ a déléguée autour de la grande table des partenaires pour faire le point, vendredi, devant le ministre Duchesne. Pour la xième fois, elle a réclamé la gratuité scolaire et dénoncé la «marchandisation» de l’éducation.
Comme elle est française, Blandine Parchemal bénéficie du programme d’exemption des droits de scolarité supplémentaires accordé par le Québec aux citoyens français.
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Qu’est-ce qu’un Française fraîchement débarquée vient faire dans nos débats?
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Il y avait des gens importants à la rencontre thématique de Trois-Rivières : des recteurs, des syndicalistes, des représentants du monde des affaires, des fonctionnaires, et le ministre Duchesne. Il me semble que ces gens n’avaient pas de temps à perdre avec les propos d’une étudiante étrangère qui devrait nous remercier de l’accueillir au Québec, au lieu de nous faire des cours de gouvernance.