Un midi aux AA
«Le 9 juillet était une journée très spéciale pour Franck, camelot de L’Itinéraire. Pourquoi? Il a voulu garder le suspense.
Un peu avant midi, nous avons quitté nos locaux coin Sainte-Catherine et de Lorimier sur nos vélos pour les cadenasser quelques rues plus haut, à l’angle de Papineau et Rachel, près de l’église Immaculée Conception, un des nombreux endroits où se tiennent des rencontres AA chaque jour. »
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Le Kiosque a publié
Deux millions de membres dans 150 pays, 55 000 groupes aux États-Unis seulement, soixante-seize ans d’existence, et on ne sait toujours pas comment ça marche. C’est le dernier des soucis des Alcooliques Anonymes. Comme d’ailleurs des mouvements qui s’en inspirent étroitement. Et ils sont nombreux, des Sexoliques Anonymes aux Cocaïnomanes Anonymes en passant par les Gamblers Anonymes et les Outremangeurs anonymes. Tous suivent les principes et les traditions de leur source commune d’inspiration, les Alcooliques Anonymes. Comme l’écrivait la revue American Heritage: «un héritage et un succès phénoménal pour un groupe sans argent, sans chef, sans structure, fondé il y a un demi-siècle par deux ivrognes dans la ville d’Akron en Ohio. »