Dans la revue l’Itinéraire 

Il existe autour de nous une quantité innombrable de rues et de villages dont le nom est emprunté à des glorieux canonisés. De Saint-Constant à Saint-Tite, du boulevard Saint-Joseph à la rue Saint-Paul, ça n’en finit plus de finir.

Idem pour la quantité d’églises. Montréal n’est pas la ville aux 100 clochers pour rien. Tout ça, c’est du patrimoine matériel. Or il y a aussi un autre patrimoine, dit immatériel, qu’on ne peut ni voir ni toucher, mais qui donne tout son sens aux objets et aux lieux de culte. «C’est beau l’Oratoire Saint-Joseph, mais dans 50 ans, est-ce qu’on saura qui était le frère André?», s’inquiète Soeur Pierrette Leclerc, présidente de Mission Patrimoine Religieux.