‘La moitié des étudiants universitaires n’ont pas d’affaires là.’

(….) J’ai parlé à plusieurs professeurs depuis le début de la crise. Qui oeuvrent dans toutes sortes de facultés. Les profs en sciences humaines, un domaine que je ne dénigre absolument pas puisque ce fut mon champ d’étude, m’ont TOUS dit, grosso modo, la même chose: ‘la moitié des étudiants n’ont pas d’affaires à l’université’. À cause d’un manque d’intérêt ou, disons-le, dans certains cas, de talent. Appelons un chat un chat. Ce n’est pas le ministre Duchesne ou Martine Desjardins qui vont le faire. Ni les profs qui me l’ont dit en privé et qui m’ont fait jurer de ne pas les nommer.

Bien sûr, c’est un brin provocateur et tous les professeurs ne seront pas d’accord, mais parmi les gens à qui j’ai parlé, il y avait au moins une personne à la tête d’un département très à la mode.

C’est pas tout: Combien de programmes bidons n’ont pas d’affaires à l’université ? Relations publiques, quelqu’un ? Cours du soir en astrologie ? Maîtrise en gestion de terrains de golf ?

Par contre, les profs en médecine, ou en génie, là où les critères d’admission sont très serrés, ne vous diront jamais une telle chose. Ni ceux qui enseignent aux futurs actuaires et autres comptables agréés.