Michel Moisan, professeur de Physique, Université de Montréal (Quartier Libre)

Le cas de Bishop’s university

Cette université, ne dispensant essentiellement qu’une formation de premier cycle, comptait, à l’automne 2011, 52 % d’étudiants étrangers (principalement des Canadiens hors-Québec). Il serait sans doute sain d’envisager sa fermeture pour mettre fin à une perte financière, sans contrepartie, pour le contribuable québécois de l’ordre de 9 M$/an en financement des étudiants non québécois. À cela, s’ajoute le scandale d’un Principal qui s’est octroyé (à même les impôts des Québécois) salaire et avantages (315 225 $ pour veiller sur 2 000 étudiants) dépassant ceux du Recteur de l’université de Sherbrooke (282 700 $ pour 17 000 étudiants),  Rappelons que les deux établissements étant situés à moins de10 km, une tutelle administrative par l’UdeS est tout à fait envisageable, qui mènerait à une fermeture progressive de Bishop’s.