Nous sommes pauvres, il faut l’accepter.
Répétez avec moi: Nous sommes une société pauvre. Il faut l’accepter. (…)
Le Québec est endetté jusqu’aux oreilles, la croissance économique est insuffisante. Près de 40 pour cent des citoyens en âge de travailler ne paient pas d’impôts. Le PQ ne comprend rien à l’économie moderne. La gauche irresponsable, pistonnée par Jacques Parizeau, raconte à qui veut l’entendre que la dette nationale, c’est pas grave car le Québec a des actifs.
Parlons-en des actifs. C’est comme le gars qui a toppé sa marge hypothécaire. ‘Pas grave, ma maison vaut un million !’ Peut-être, mais la seule façon de rembourser la dette et de se libérer des intérêts sans cesse croissants, c’est de vendre la dite maison. Après ça, plus de dette mais plus de maison non plus.
Alors, faudrait-il vendre Hydro Québec pour refaire les routes, les ponts et les viaducs du Québec ?
Oui, nous sommes pauvres. Trop pauvres pour se payer les meilleures solutions.Alors il faut discuter, se fâcher, fignoler, gosser, arranger, niaiser, cajoler, attendre, compter et recompter, négocier et re-renégocier pour en arriver à une structure passable, pas trop belle, pas trop laide, d’une durée de vie pas trop longue, pas trop courte, mais qui surtout ne coûte pas trop cher.