Guillaume Champeau, Numerama

Un rapport de la Commission sénatoriale d’enquête sur les Mouvements à caractère sectaire pointe du doigt le rôle de Google dans la visibilité des “méthodes thérapeutiques non traditionnelles”, sur lesquelles les sectes s’appuieraient pour recruter des victimes. Il regrette que les résultats officiels des services de l’Etat ne soient pas systématiquement mis en avant par le moteur de recherche.

 

 

Officiellement, Google n’intervient jamais manuellement pour favoriser un résultat par rapport à un autre, et ne déréférence des sites que s’il en reçoit l’ordre judiciaire, s’il s’agit de contenus ostensiblement illégaux (pépornographiques, incitant à la haine raciale…), ou si un ayant droit le lui demande en vertu des droits d’auteur. Mais cette “neutralité” du moteur de recherche pose une difficulté aux pouvoirs publics, qui aimeraient que Google aient un rôle plus actif dans la diffusion de l’information officielle.