« Les citoyens ont maintenant «carrément peur de sortir dans la rue pour manifester leurs opinions (sic)»
Lucie Lemonde, professeure au Département de sciences juridiques (UQAM)
Atrocités au Québec
Lysiane Gagnon, La Presse
« Ces atrocités sont énumérées dans un rapport conjoint de la Ligue des droits et libertés, l’Association des juristes progressistes et la fameuse ASSE qui n’a plus besoin de présentation.
Ce récit accablant a de quoi vous donner la chair de poule. La répression politico-policière du printemps dernier à Montréal évoque à la fois Tien An Men, le stade de Santiago, la Grèce des colonels, les camps nord-coréens et le goulag soviétique.
Le rapport des camarades québécois recense des événements terrifiants.
Imaginez, une dame s’est fait arracher son carré rouge par des policiers qui l’ont ensuite piétiné! Un jeune manifestant s’est fait appeler ti-loup «d’une manière sarcastique et infantilisante», commente ce jeune homme manifestement victime du syndrome post-traumatique.
Il y a pire encore. La police a saisi, oui, saisi la tête du panda de peluche qui constituait le déguisement de Julien Villeneuve, ce prof de philo du cégep de Maisonneuve mieux connu sous le nom d’Anarchopanda. Voilà une cruelle et humiliante intervention qu’on n’aurait jamais vu place Tien An Men. Les Chinois respectent les pandas.
Rien d’étonnant à ce que, comme le dit la juriste-progressiste Lucie Lemonde, les citoyens aient maintenant «carrément peur de sortir dans la rue pour manifester leurs opinions (sic)».