Le mépris des institutions
Quand on a voulu examiner les excès de la police de Toronto durant le sommet du G20, on a nommé un juge à la retraite parmi les plus respectés de la province.
Quand le gouvernement du Québec a décidé d’examiner la crise étudiante, il a nommé un ancien ministre péquiste, une ex-présidente de la CSN et un juge retraité.
(…)
Que dirait-on d’un comité fédéral sur le pétrole des sables bitumineux auquel siégeraient un ancien ministre conservateur et un ancien président de l’association pétrolière?
On dirait la même chose: ce gouvernement ne respecte ni l’intelligence des citoyens ni les institutions.