Antoine Robitaille, Le Devoir


Photo : Antoine Robitaille – Message d’un biscuit chinois.
Avec une faute, comme dans les documents de Denis Coderre.

M. Coderre a adopté aussi le discours de la «ville “intelligente”». Le terme, en forme d’insulte à l’intelligence, est stupide. D’accord, l’idée d’avoir accès et de se servir des bases de données informatiques de manière systématique peut sûrement aider à la prise de décision. Cédant à une sorte de poésie techno, M. Coderre ajoute cependant : «C’est en fait le modèle par excellence de résilience, de gouvernance et de développement durable». Réussir à caser «résilience», «gouvernance» et «développement durable» dans la même phrase… il faut être fort! On dirait que l’aspirant maire jouait au «bullshit bingo».

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Feuille de route douteuse pour Denis Coderre

Par Mathias Marchal, Métro

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Après avoir longtemps nié, Denis Coderre a aussi admis en 2002 avoir gratuitement habité, pendant six semaines en 1997, un condominium appartenant à son ami Claude Boulay, un autre acteur du scandale des commandites. Ce dernier dirigeait alors le groupe Everest.

Or, cette même année, le groupe Everest a obtenu un contrat de 500 000$, donné par le ministère que dirigeait Denis Coderre.