La droite israélienne, des Palestiniens frustrés et une variété d’étrangers idéalistes parlent de  solutions qui excluent un État palestinien séparé. Selon The Economist, ils ont tort.
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Un résumé de Julie Lapalme

Créer un État dans lequel cohabiteraient harmonieusement Palestiniens et Israéliens relève de l’utopie. Premièrement, il est difficile d’imaginer que les relations entre les deux groupes puissent être paisibles suite à des années de conflit. Deuxièmement, la solution préconisant un État au sein duquel chaque citoyen détiendrait le droit de vote signifierait la fin de la primauté politique des Juifs israéliens. Plus encore, la supériorité démographique des Palestiniens mettrait en danger l’existence même d’un État juif. D’ailleurs, il faut se garder d’établir une analogie entre le conflit israélo-palestinien et l’Afrique du Sud du temps de l’Apartheid. Par exemple, l’État d’Israël à l’intérieur des frontières de 1967, bénéficierait d’une légitimité internationale, alors qu’un État sud-africain blanc n’aurait jamais pu jouir d’une telle reconnaissance. Finalement, la solution préconisant un État binational soulève des questions épineuses sur la sorte de système politique à privilégier, sur la composition de l’armée, ou encore sur la préservation des lois et des droits prévoyant le retour au bercail des Israéliens et des Palestiniens. Si peu de réponses ont été apportées à ces questions, c’est probablement parce que peu de personnes croient que la solution de l’État binational est un objectif réaliste.