Sophie Durocher, Le Journal de Montréal

Après la conférence, je suis allée parler à Mario Vargas Llosa. Je lui ai rappelé que notre ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau était un grand ami de Castro et que jamais au grand jamais il n’avait dénoncé les exactions dont Llosa parlait. Et je lui ai raconté que son fils, Justin, briguait à son tour le poste de premier ministre.

Llosa n’a pas paru surpris, habitué à l’aveuglement d’une certaine gauche face aux horreurs du régime castriste. Mais il m’a répondu, en espagnol, que selon lui quelqu’un qui croit encore au castrisme en 2013 c’est comme quelqu’un qui croit en l’alchimie. “C’est une chimère” a-t-il conclu.

Vous vous souvenez, quand “el lider maximo” a eu 80 ans, Sasha Trudeau (Alexandre), le frère de Justin, avait écrit un texte dégoulinant de guimauve au sujet de Fidel Castro, l’ami de la famille. En voici un extrait:

Fidel n’a rien d’un politicien. Il est plutôt de la race des aventuriers, voire même des grands chercheurs scientifiques. Fidel ne fait pas de politique. Il fait la révolution.