Pour se débarrasser de l’UPA, il vend son troupeau
Par Jean-Pierre Lemieux
« La seule manière pour me débarrasser d’eux autres c’est de tout vendre ». Après 28 ans en agriculture, c’est là qu’est rendu Jacques Laberge de Laterrière. « On a des infrastructures qui valent des millions mais on n’a pas de revenus ». C’est un troupeau de Jersey, 115 bêtes, qu’il a à vendre. Il a déjà des rendez-vous avec deux acheteurs. Il n’est pas en faillite, il n’a pas à faire une vente de feu, il veut obtenir un bon prix.