Spécial genré
Commentaires de Melanie Phillips, la vitriolique chroniqueuse britannique
Au début, explique la chroniqueuse Melanie Phillips, l’objectif était l’égalité des droits entre les hommes et les femmes. Maintenant, on veut abolir les différences entre les hommes et les femmes. L’idée de base est que la biologie à peu à voir avec les différences entre les sexes. Ces différences ayant été construites artificiellement par la société.
Extraits :
« This movement consisted of an alliance between, on the one hand, radical feminists who were consumed by hatred of men and, on the other, gay activists intent upon blurring the distinction between hetero-sexual and same-sex unions.
[…]
Accordingly, radical feminists such as academics Judith Lorber and Susan Farrell wrote with a straight face that ‘being a woman and being a man change from one generation to the next’.
And the immensely influential psychologist Sandra Bem wrote that to free people from ‘culturally imposed’ definitions of masculinity and femininity people should become androgynous, adapting male or female behaviour according to their situation.
This would mean, she gleefully predicted, that distinctions between male and female would ‘blur into invisibility’.
[…]
Astonishing as this may seem, this madness has now become mainstream. For example, the Council of Europe, no less, has drafted a definition of gender as an artificial social construct which has little to do with biology.
[…]
Recently, the California Teachers’ Association held a conference advocating ‘gender liberation’. It issued instructions on ‘gender etiquette’, which said it was polite to ask people with which sex they identified — and, accordingly, by which pronouns they preferred to be described. The instructions added helpfully: ‘Each of us can decide for ourselves in which bathroom we belong. »
Goodbye testosterone!
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Le blogue de Mathieu Bock-Côté
Abolir le père ? Abolir la mère ?
Mais selon la théorie du genre, il faudrait libérer l’humanité de la différence sexuelle, à la manière de la dernière frontière archaïque empêchant le genre humain d’aspirer à l’égalité pleine et entière.
(…..)
Ce fantasme a irrigué toute la culture occidentale, d’autant qu’il est relayé par un système médiatique complaisant qui croit se mettre au service d’une définition actualisée de l’émancipation. Cette idéologie trouve un écho dans l’administration publique et qui relayée par l’école, qui l’a intériorisée. Autrement dit, la théorie du genre n’est pas qu’une lubie d’universitaires radicaux condamnés aux discussions ésotériques: à partir d’elle, on reprogramme peu à peu le vocabulaire et de là, les mentalités. Et plus largement, elle vient fonder une conception particulièrement radicale, et souvent même fanatisée, de la «lutte contre les discriminations», en cherchant à abolir dans tous les rapports sociaux la différence sexuelle, jusqu’à en censurer ou effacer les traces dans le langage.
(…)
Qu’il faille des aménagements administratifs pour accommoder l’homoparentalité, on en conviendra aisément et il n’est pas interdit d’ajouter des catégories administratives pour tenir compte de cette réalité et s’y ouvrir de bonne foi. Mais depuis quand un aménagement administratif doit-il conduire à l’anéantissement de la norme par rapport à laquelle on l’a d’abord imaginé? On voit ici que la lutte contre les discriminations peut elle aussi déraper lorsqu’elle entend reconstruire toutes les institutions et les références culturelles sans discernement au nom du «droit à l’égalité». Pour le dire simplement, l’abolition de la référence au père et à la mère ne devrait pas entrer dans le programme de la lutte à l’homophobie.
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Le Kiosque a publié sur ce sujet palpitant
Publié le 20 août 2013 par Équipe du kiosque
Franka Valois, La vie est belle
Avec la loi 84, passée inaperçue et adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale le 7 juin 2002, le Québec instituait l’union civile sans égard à l’orientation sexuelle, établissant ainsi de nouvelles règles de filiation entre parents et enfants, et créant une nouvelle institution conjugale. La nouvelle législation donna le droit à l’adoption d’enfants et aux techniques de procréation assistée. Trois ans plus tard, le gouvernement canadien redéfinissait le mariage.
Dans les milieux intellectuels et universitaires, on critique la loi 84. On lui reproche d’être calquée sur le modèle traditionnel du couple homme-femme: «Malgré les changements législatifs qui y ont été apportés pour établir l’égalité […], ce modèle demeure trop proche à mes yeux du “pseudo-contrat” qui a permis et permet encore aux hommes de s’approprier […] les services sexuels, domestiques, reproductifs et autres de leur épouse» (Conjonctures, no 41-42, 2006, p. 44).
(…) la politique du gouvernement québécois contre l’homophobie stipule que considérer l’union d’un homme et d’une femme préférable à celle de deux personnes de même sexe est de l’hétérosexisme et de l’homophobie.
Voyage dans la jungle du genre
Publié le 6 juillet 2013 par l’Équipe du Kiosque
Tout savoir sur la petite bête qui monte, qui monte… Causeur.fr Car enfin, l’union des sexes, mâle et femelle, n’est-elle pas elle-même un schéma construit ? C’est tout à fait clair pour Andrea Dworkin, qui l’assimile à un instrument d’asservissement des femmes par les hommes. « Le coït demeure un moyen ou le moyen d’inférioriser physiologiquement une femme », dit-elle. […]
La théorie du “gender” pour les nul-l-e-s
Publié le 13 février 2012 par l’Équipe du Kiosque |
La théorie du “gender” pour les nul-l-e-s ( 2.08 sous-titrée en français). (Désopilant!)
« Chacun(e) de nous peut décider s’il ( si elle) doit aller à la toilette des hommes ou celle des femmes. » Au début, explique la chroniqueuse Melanie Phillips, l’objectif était l’égalité des droits entre les hommes et les femmes. Maintenant, on veut abolir les différences […]
À ne plus dire: « en bon père de famille »
Publié le 6 avril 2012 par l’Équipe du Kiosque
Lutte étudiante et féminismes
Marie-Anne Casselot
Alors que les féministes étudiantes réclament un mouvement étudiant inclusif et diversifié, elles se font accuser de désolidarisation et de division, en plus de se faire trahir dans les manifestations ou dans les structures décisionnelles d’importance. Prenons le cas du Comité Femmes de l’ASSÉ, où il y a eu, […]
Publié le 13 septembre 2011 par Équipe du kiosque
Le Kiosque a l’habitude de traquer les mots de jargon à la mode. Ce n’est heureusement pas encore le cas du mot « genré » qui vient d’apparaître sur notre radar. Pour l’instant, le mot n’est utilisé que par une poignée d’universitaires en mal de nouveaux concepts. Courez la chance d’être le (la) premier (ère) à utiliser ce mot dans votre milieu et, ainsi, à épater vos collègues. En voici quelques exemples.
Lu dans Dire (automne 2011) :
“Les frontières genrées de l’ethnicité chez les hassidim de Loubavitch”, Sandrine Mlarde du département de sociologie de l’UdM (p. 22)
“Aux garçons le fusil, aux fillettes la poupée : une analyse du discours genré dans la littérature patriotique pour enfants (1914-1918)”, Marie-Michèle Doucet du département d’histoire de l’UdM.
Et sur le Web :
“Un engagement à créer un vocabulaire genré en français”