94-BIBPierre Trudel

Journal de Montréal

Lorsqu’on apprend que l’Université de Montréal est poussée à se désabonner d’un ensemble de 1 142 périodiques de la collection Wiley Online Library, il faut s’interroger sur les pratiques de plus en plus contestées des multinationales qui contrôlent une large part de l’édition scientifique internationale.

 

Sur cette page du Kiosque, on trouvera:

La publication savante en crise

Publié le 15 juin 2012 par Équipe du kiosque

Joanie Lavoie et Dominique Bérubé dans Journal FORUM

«Dans presque tous les pays du monde, la recherche est soutenue par les fonds publics. Quand les chercheurs publient leurs résultats dans les revues scientifiques, ils le font gratuitement. Ces résultats sont aussi évalués bénévolement par leurs pairs. Et les revues exigent très souvent qu’on leur cède les droits sur ces mêmes articles. Par la suite, les éditeurs ou les grandes sociétés savantes vendent leurs revues à prix d’or aux bibliothèques… financées aussi par des fonds publics! On se retrouve dans une boucle sans fin où l’argent des contribuables paie la production de la recherche et l’accès à la recherche pendant que les éditeurs et les sociétés savantes tirent des profits de 30 à 45 % de cette opération, avant impôts. C’est scandaleux!» s’exclame Jean-Claude Guédon.

 

Un article de “The Economist”

Academic publishing: Open Sesame

Open sesame

When research is funded by the taxpayer or by charities, the results should be available to all without charge

An annual subscription to Tetrahedron, a chemistry journal, will cost your university library $20,269; a year of the Journal of Mathematical Sciences will set you back $20,100. In 2011 Elsevier, the biggest academic-journal publisher, made a profit of £768m ($1.2 billion) on revenues of £2.1 billion

 

et des liens vers ces trois articles:

Social networking may make academia more efficient

Academics are starting to boycott a big publisher of journals

One of the best media businesses is also one of the most resented