Lettre ouverte d’une fêtarde berlinoise à ses amis cocaïnomanes
Manon Heugel est une blogueuse derrière Génération Berlin pour Radio France Internationale-Mondoblog. À Berlin depuis plusieurs année, cette artiste française dresse le constat d’un lien fort entre la capitale allemande et sa consommation frénétique de cocaïne.
Ewan McGregor dans Trainspotting
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Le Kiosque a publié
Petite histoire de la guerre contre les drogues
– Par Claude Marcil et Sarah Poulin-Chartrand
L’an prochain, personne ne célébrera le centenaire de la guerre contre les drogues. Ni les Américains qui l’ont déclenché officiellement en décembre 1914, ni les pays qui, veut veut pas, ont suivi son exemple.
Tous s’attendaient à une brève escarmouche. Or, après des décennies d’efforts, la lutte continue, toujours plus âpre. Environ 2,3 millions d’Américains s’injectent des drogues, de la cocaïne à la métamphétamine (speed) en passant par l’héroïne et des opiacés comme la Dilaudid ou l’OxyContin. Au Canada ils sont 325 000; au Québec, quelque 23 000 dont la moitié à Montréal.
Depuis un siècle, les fournisseurs et le marché ont changé. Ainsi, le Québec importe encore l’héroïne et la cocaïne, mais il produit assez de marijuana, d’amphétamines, de drogues de synthèse pour fournir toute la province et exporter le reste. La plupart des pays étaient prêts à continuer la lutte aux côtés des Américains encore quelques siècles même s’ils ne croient plus à la victoire finale. Ils n’ont pas pu; les ravages du sida, la violence des cartels de la drogue, les profits du crime organisé leur ont sorti la tête du sable.
Depuis, ils cherchent des solutions. Pas le Québec.
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Les Anonymes: Petite histoire des groupes anonymes
– Par Claude Marcil –
Deux millions de membres dans 150 pays, 55 000 groupes aux États-Unis seulement, soixante-seize ans d’existence, et on ne sait toujours pas comment ça marche. C’est le dernier des soucis des Alcooliques Anonymes. Comme d’ailleurs des mouvements qui s’en inspirent étroitement. Et ils sont nombreux, des Sexoliques Anonymes aux Cocaïnomanes Anonymes en passant par les Gamblers Anonymes et les Outremangeurs anonymes. Tous suivent les principes et les traditions de leur source commune d’inspiration, les Alcooliques Anonymes. Comme l’écrivait la revue American Heritage: «un héritage et un succès phénoménal pour un groupe sans argent, sans chef, sans structure, fondé il y a un demi-siècle par deux ivrognes dans la ville d’Akron en Ohio. »