imageLe Devoir

Sept journalistes sur dix au Québec jugent que des contraintes d’ordre économique (publicitaires, commerciales ou corporatives) « ont déjà généré de la pression » sur leur travail. C’est déjà beaucoup. Seulement, il y a pression et pression.

Chez les médias de Gesca (La PresseLe Soleil, etc.), à peine un journaliste sur dix (10 %) affirme que les propriétaires, les dirigeants du média non affecté à l’information ou le personnel des ventes publicitaires interviennent « régulièrement » ou « souvent » dans les décisions de la salle de rédaction. À Radio-Canada, la proportion baisse à 5 %.

Dans les médias de Québecor, la part ombragée gonfle à 20 %. Chez TC Média, l’impression d’un manque d’étanchéité frise les 30 %.

Il faut dire que TC Média possède beaucoup d’hebdomadaires régionaux, et encore plus depuis l’achat de 73 hebdos de Québecor en décembre dernier. Ces publications ont la réputation de favoriser les rapprochements dans le politique, l’économique et le médiatique