Lu sur le site du Centre Communautaire Musulman de Montréal (chiite).
Les déviations morales
La démocratie occidentale s’enracine dans le libéralisme. Elle prétend que puisque l’homme est libre, la dictature doit être abolie et remplacée par la démocratie. La liberté que défend le libéralisme est une liberté absolue. C’est-à-dire que s’il le désire, le peuple peut accepter une chose qui lui nuira certainement. Par exemple, le Parlement anglais qui a légalisé l’homosexualité peut tout aussi bien légaliser l’héroïne ou l’inceste. Il n’y a aucune raison logique pour expliquer les décisions. Quelle est la différence entre l’homosexualité et l’inceste ?
Ils n’ont pas de justification logique pour expliquer leurs décisions. Si le congrès américain ou le Parlement britannique décident de légaliser l’inceste qui pourra dire quelque chose ?
Par conséquent, il n’existe aucune limite logique à la liberté occidentale. S’ils disent qu’il y a un point à partir duquel la liberté va contre la morale, nous leur demanderons de quelle morale ils parlent ?
Car chez eux, n’y a aucune limite morale. Chacun est libre parce que le libéralisme est fondé sur la liberté et qu’aucune limite ne peut restreindre cette liberté à moins qu’elle n’aille à l’encontre d’une autre liberté ou de la liberté collective. C’est la seule ligne rouge qu’ils reconnaissent. En s’appuyant sur la philosophie du libéralisme, la démocratie occidentale a prouvé son vide idéologique. Toutes les valeurs morales peuvent y être détruites. Aujourd’hui, ceux qui croient au libéralisme ne sont pas prêts à reconnaître cette vérité qui est la conséquence inévitable de ce qui se cache derrière la démocratie libérale.