Sur le plan économique, l’agriculture au Québec est rendue à un point tournant !
Jean Garon
Les taux d’intérêt ne pourront pas demeurer à 1% et tous les spéculateurs de tout acabit vont devoir refaire leurs devoirs. Les banques qui ont contribué à tour de bras à la spéculation dans l’immobilier et sur les terres agricoles vont mettre leurs billes ailleurs parce ce que les prix vont diminuer à mesure que les taux d’intérêt vont augmenter et les acheteurs seront moins nombreux avec de nouveaux taux d’intérêt plus élevés.
Considérer les agriculteurs comme des patrons
C’est le temps plus que jamais de valoriser le rôle des agriculteurs qu’il faut considérer comme des entrepreneurs à la tête d’une entreprise familiale indépendante. Mais cela veut dire aussi que les lois agricoles devront en tenir compte et que le syndicalisme agricole devra respecter les agriculteurs qui devront être libres de voter pour le syndicat de leur choix et de choisir leurs orientations. Les lois agricoles ont trop tendance au Québec à vouloir faire des agriculteurs des fonctionnaires ou des employés plutôt que des entrepreneurs. Il faut considérer les agriculteurs comme des patrons et non pas comme des fonctionnaires, pas plus que des travailleurs à forfait ou à contrat.
L’UPA a couché avec toutes les options !
L’UPA n’a pas joué le rôle qui devait être le sien: L’organisation n’a pas défendu des agriculteurs entrepreneurs.