Le gouverneur et les syndicats du secteur public
En 2010 l’année de l’élection du gouverneur républicain Walker du Wisconsin, le principal syndicat du secteur public, l’American Federation of State, County and Municipal Employees District Council 48 avait autour de 9,000 membres et des revenus de $7 millions. Les finances de l’État étant critiques, le gouverneur a refusé de négocier avec les syndicats sauf pour les salaires et en autant que ça ne dépasse pas le taux d’inflation. En plus il a obligé les syndicats à obtenir, chaque année, 50% des votes de leurs membres pour avoir le droit de les représenter. Les syndicats ont tout fait pour le faire changer d’idée, batailles légales, manifestations, sensibilisations etc. Ils n’ont pas réussi. Deux ans plus tard, le syndicat n’a plus que 3500 membres et est dans le rouge de 650 000$. Pour sa part, le syndicat Wisconsin State Employees Union avait 20,000 membres . Il n’en a plus que 10,000. Son budget annuel est passé de $5.5 millions à $2.5 millions. En moyenne, les autres syndicats du secteur public ont perdu entre 30 et 60% de leurs membres. Certains ont été décertifiés, n’ayant pas reçu les 50% d’appuis de leurs membres.
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Sur ce sujet :
Un article du New York Times analyse les conséquences de la lutte pour le syndicat
Couillard ou la tentation du Wisconsin
Lettre ouverte au Devoir qui aurait pu être écrite par un délégué syndical du Syndicat canadien de la fonction publique. L’auteur est un professeur d’histoire ( engagé?) et, semble-t-il , un spécialiste des États-Unis.