Le Kiosque a demandé à une amoureuse du français de relever les fautes de ce texte militant.
Marie-Victorin Pour et Par les Étudiant-e-s
En 2007, les étudiant-e-s du cégep Marie-Victorin ont mené une lutte victorieuse afin d’avoir une semaine de relâche. Avant cela, les étudiant-e-s de Marie-Victorin n’avait aucune journée de relâche pendant la session d’automne. La menace d’une grève d’une semaine (pendant la période de la semaine de relâche actuel) avait suffit à faire en sorte que l’administration écoute nos demandes et modifie le calendrier scolaire en y intégrant une semaine de relâche à la session d’automne.
L’année dernière, l’administration avait décidé de modifier cette semaine de relâche car le calendrier scolaire avai été extrêmement modifier pendant l’année 2012-2013 et 2013-2014. Mais cette session,
il n’y a aucune raison valable pour ne pas avoir une semaine de relâche complète à la session d’automne si ce n’est que celle de ne pas considérer les besoins des étudiant-e-s.
Quelle est l’importance de la semaine de relâche?
La semaine de relâche offre aux étudiant-e-s du cégep un moment pour faire plus d’heures de travail pour subvenir à leurs besoins, du temps pour avancer des travaux scolaires et un moment pour se mettre à niveau tant sur le plan physique, psychologique que théorique en vue de la fin de la session.
Frais afférents
Notre facture étudiant-e-s augmente à chaque annéesselon le coût de la vie, tout comme le prix des aliments, le prix des loyers, le prix du transport en commun, le prix des biens essentiels et encore plus. Est-ce que nos services au cégep Marie-victorin augmente? NON! Malgré les frais afférents que nous payons plu chères d’années en années, les services au cégep ne sont toujours pas adaptés à la demande des étudiant-e-s. Liste d’attente interminable pour les services psycho-sociaux, manque d’espace pour les étudiant-e-s dans le cégep, aucune augmentation dans les services aux étudiant-es.
Le salaire minimum (salaire de la majorité des étudiant-e-s) lui, ne suit aucunement l’augmentation du coût de la vie.
Arrêtons la précarisation de la population étudiante! Arrêtons d’ériger une barrière financière aux étudiant-e-s.
Oui à l’accessibilité pour tous et toutes peu importe leurrevenus!
Oui à l’accessibilité universelle des institutionsd’enseignements!
Pourquoi la grève comme moyen de pression?
La grève reste le moyen de pression le plus efficace pour gagner une lutte.
Que ce soit en 2007 pour avoir une semaine de relâche à la session d’automne ou en 2005 contre la coupure de 103 millions dans le régime des prêts et bourses, la grève a toujours été le moyen de pression le plus efficace contre les attaques envers la population étudiante.
Pourquoi la grève le 16 et 17 octobre?
Partir en grève le 16 et 17 octobre, c’est se réapproprier ces deux journées de cour qui nous ont été imposées par l’administration du cégep.
C’est montrer que nous refusons d’avoir que deux jours de relâche et que nous tenons réellement nos acquis et à nos droits entant qu’étudiant-e-s. Ce sera aussi le moment pour se mobiliser contre l’augmentation des frais afférents.
Pourquoi la grève le 31 octobre?
Le 31 octobre aura lieu la manifestation national contre les coupures dans les programmes sociaux. Faire la grève cette journée -là signifie de rejoindre les autres associations étudiantes et groupes syndicales qui seront en grève cette journée- là. C’est joindre un mouvement pour dénoncer le budget d’austérité mené de l’avant par le gouvernement libéral. Être en grève le 31 octobre c’est aussi montrer notre appui aux travailleurs et travailleuses de la fonction publicqui voient leurs conditions de travail se détériorer, c’est de dire NON à l’augmentation des tarifs en garderie, c’est dire NON aux coupures dans le réseaux des conservatoires (musique, danse et art dramatique), c’est dire NON aux compressions dans les commissions scolaire, c’est dire NON aux coupures dans l’aide alimentaire des enfants, c’est dire NON aux coupures dans l’aide social, c’est dire NON aux coupures dans les programmes sociaux.
C’est dire OUI à l’imposition des grandes entreprises, c’est dire OUI à l’augmentation des paliers d’impositions, c’est dire OUI à un système équitable!
Pendant ses trois journées de grève, nous organiserons des actions de perturbation, des ateliers d’informations et deformations sur les différents enjeux qui touchent les étudiant-e-s. Ce sera le moment idéal pour échanger sur la situation de la lutte étudiant-e-s au Québec.
Réunion du comité de mobilisation du SECMV
Tous les Mercredis à midi Local E-0.17.