Antoine Robitaille (Le Devoir) signale les rapports difficiles entre le ministre Bolduc et la langue française
Gibelotte de souris qui dansent
«On sait que la langue de plusieurs de nos élus est difficile à décoder. Pensons au ministre de l’Éducation Yves Bolduc par exemple. Il y a tellement de «niveaux» dans ses déclarations qu’on a l’impression de jouer au jeu de serpents et échelles.
Lundi, lendemain d’élections scolaires, il nous a offert une phrase à quatre niveaux: «Ce que l’on veut, c’est décentraliser, ramener plus de pouvoirs et de décisions au niveau de la classe, et aussi entre l’enseignant et l’élève, et également permettre aux commissions scolaires de pouvoir, justement, laisser un peu plus de… comme de pédagogie au niveau de la classe et au niveau de l’enseignant, et puis il va y avoir également au niveau du rôle, en termes de structure, qui va être revu.»