Antoine Robitaille (Le Devoir) lance un défi: décoder le français du député André Drolet
Prenez André Drolet qui, à la Commission de l’administration publique le 8 octobre, a produit un bloc de gibelotte olympique. Si vous arrivez à décoder ce que ce député de Jean-Lesage a voulu dire, je vous donne un prix.
«Bien, M. le Président, c’est surtout un commentaire plutôt qu’une question, suite, naturellement, à tout le palmarès de questions qu’on a pu avoir aujourd’hui, mais… Ça s’adresse surtout à M. Fontaine, mais, en même temps, aussi, à ceux qu’on représente, en fait, nos citoyens et aussi nos gens d’affaires. Et puis on sait qu’avec un rapport comme celui-là aujourd’hui qui fait en sorte que ça nous trouble un petit peu, des fois, d’entendre ça… Parce que, ce matin, je vais vous dire, quand je suis sorti de la réunion avec le V.G., je me disais : Tabarouette, dans un budget d’austérité comme on a à vivre présentement puis qu’on entend ça, je me mets à la place de mes gens d’affaires que je représente ou que j’ai eu des affaires que moi, je viens dans le passé…J’ai souvent cette intervention-là quand que je suis ici, à la CAP, et je trouve ça déplorable de voir qu’on a à répondre à un rapport de VG et qu’il y ait autant de professionnels à l’entour de la table, ici, et dans le système en général… Et qui fait en sorte que ça prend un rapport de VG pour resserrer les règles ou pour que, finalement, comme on dit souvent, que les souris qui dansent, mais qu’on les pogne un peu. Alors, je me dis : Maudit, pourquoi qu’on est rendu, des fois, à ce genre de contexte là? Puis je n’ai pas la compétence de tout ce que vous avez établi ici après-midi, mais avec le médicament en général et tout ça… Puis je sais qu’il y a de la très bonne foi, mais les meilleures pratiques… Quand qu’on a nous, en affaires, à ce que… on va voir quelqu’un qui a des meilleures pratiques pour être en mesure de s’améliorer et de faire en sorte qu’on puisse aller plus loin.»