Le sport préféré des «branchés»: fesser sur Claude Meunier
Mathieu Bock-Côté
Les critiques s’étaient préparés. Depuis des mois, ils annonçaient la catastrophe. Comment Claude Meunier peut-il oser revenir à la télévision? N’ont-ils pas décidé une fois pour toutes qu’il n’y était plus le bienvenu, que son temps était passé, qu’il devait désormais jouir de sa retraite et ne plus embêter le public avec ses créations et son univers. Le Ti-Mé-Show s’en venait? Il fallait à l’avancer l’exécuter. Dieu sait qu’ils y ont travaillé.
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Rien ne soude davantage les rangs de la petite clique médiatique que son mépris pour tout ce qui n’est pas elle. Elle tient davantage à ce qu’elle méprise qu’à ce qu’elle admire, parce que c’est dans le mépris qu’elle existe socialement. C’est le mépris qui alimente son sentiment de supériorité.
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Une niaiserie en trop
Stéphane Baillargeon, Le Devoir
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Ti-Mé Show, l’inertie de notre télé
Stéphane Morneau, Métro