Cols bleus et matière grise: De l’intimidation syndicale à Longueuil
Un col bleu laisse une souffleuse fonctionner sans surveillance, en laissant tourner les lames, pendant qu’il va se chercher à souper et ses collègues pètent les plombs parce qu’il est réprimandé ?
Au point d’encercler l’hôtel de ville de Longueuil et de manifester de manière intimidante tant pour les employés que les élus municipaux ?
http://www.journaldemontreal.com/2015/01/28/lhotel-de-ville-encerclee
Pardon ? Sommes-nous à Surprise surprise, version trash ?
Sur quelle planète laisser tourner une souffleuse sans surveillance n’est pas hyper archi ultra méga dangereux ?
Et puis, il a été réprimandé, pas congédié ! Suspendu avec solde !
Moi, moi, moi
Entre les policiers habillés en clowns, des cadres de la haute fonction publique qui s’imaginent que la prudence budgétaire ne s’applique pas à eux, des enseignants qui veulent faire payer aux enfants leurs revendications syndicales en retirant dix minutes de cours par jour, et tant d’autres exemples affligeants, nous assistons à un effritement social accéléré.
De plus en plus de gens semblent croire que la défense de leurs intérêts propres justifie tout et n’importe quoi. Que toute contrainte constitue une injustice. Que les dirigeants n’ont pas le droit de diriger. Que les syndicats détiennent le vrai pouvoir, pas le gouvernement.
Beaucoup s’inquiètent pour la survie du modèle québécois, ce que je comprends. Mais m’inquiète tout autant, sinon plus, pour l’avenir d’une société qui a retiré le mot «autorité» de son vocabulaire.
L’indiscipline ne mène qu’à la médiocrité.
Est-ce l’affaire d’une génération ? D’une société sans gouvernail ? D’un système d’éducation mou ? Une fois devenus adultes, est-ce que les enfants-rois ressemblent à ça ?
Un autre cas de «s’pas grave» ?
Expliquez-moi, je ne comprends pas.