Les manchettes du Canard enchaîné comportent toujours un jeu de mot.
Exemples :
- Après les accords de Munich, le journal paraphrasa le coup de la victoire aux échecs et titra : « TCHÈQUES… ET MAT ! »
- Lors des élections présidentielles de 1965, le général de Gaulle, convaincu d’être réélu dès le premier tour, ne fait pratiquement pas campagne. Or, le 5 décembre, le premier tour le met en ballotage face à François Mitterrand et un second tour va être nécessaire pour départager les deux hommes. LeCanard titre alors : « De l’appel du 18 juin… à la pelle du 5 décembre ».
- Lors des grèves du secteur public, face aux revendications salariales et aux refus du Premier ministre Édith Cresson d’augmenter les salaires, le journal titra : « Cresson : pas un radis ! ».
- À la suite de l’accident nucléaire de Fukushima en 2011, le volatile a titré « Au Japon, la réalité dépasse la fission »
- Concernant la crise de la dette publique grecque, il titre par « La Crise grecque ? Pas de quoi en faire un dra(ch)me ! ».
- À propos de l’abandon des poursuites contre Dominique Strauss-Kahn aux États-Unis et de la plainte de Tristane Banon, Le Canard titre « Les ennuis sont finis pour DSK ? Banon ! ».
- À propos du naufrage du Costa Concordia et de l’attitude du commandant, le volatile titre : « Le commandant du Costa Concordia se défend : « Pendant le sauvetage, j’ai toujours gardé les pieds sur terre » ».
- Le 14 janvier 2015, dans un numéro en partie hommage à Cabu tué lors de l’attentat contre Charlie Hebdo, le journal titre : « Le message de Cabu : « Allez les gars, ne vous laissez pas abattre ! » »