Geneviève St-Germain

Journal de Montréal

(…) Le problème au fond, l’éléphant au milieu du salon et dont on ne parle jamais, parce que chez nous le sujet est tabou et fait référence aux notions d’intelligence et d’éducation, c’est le degré d’inculture générale (sic) de nos élus. Lorsque l’on a de la difficulté à exprimer des idées simples, généralement, c’est que le fond est bien mince. Quand on ne maîtrise pas la langue, on ne peut maîtriser les enjeux d’une société complexe. C’est ce que l’on s’évertue à répéter à nos jeunes pour les encourager à poursuivre leurs études. La société se complexifie, il faut être capable d’appréhender un minimum de concepts sophistiqués si l’on veut tirer son épingle du jeu. En même temps, l’intelligence, n’est pas une affaire d’années d’études. Et, elle a plusieurs facettes. Ça complique la donne. Ah, bien sûr, on peut se faire élire en étant un cave et malhonnête pardessus le marché. On en a eu de nombreux exemples de tous temps!