Luce Samoisette, la nouvelle rectrice de l’Université de Sherbrooke prend son poste le 1er juin 2009
Sébastien Ménard révèle qu’elle claque 60 000$ en 10 mois (Canoë)
Extrait:
« Lorsqu’elle a pris possession de son bureau, le 1er juin 2009, Luce Samoisette a également jugé que le mobilier et les stores étaient «désuets». Son prédécesseur des huit dernières années, Bruno-Marie Béchard, avait conservé du mobilier acheté en 1993 par l’ancien recteur Pierre Reid.
Mais Luce Samoisette a décidé de remplacer quatre fauteuils et deux chaises, pour la bagatelle de 9 200 $, en incluant le tissu pour les recouvrir. »
Cela fait à peine dix mois qu’elle est entrée en fonction que, déjà, la nouvelle rectrice de l’Université de Sherbrooke a dépensé près de 60 000 $ pour modifier son bureau et acquérir un système de téléconférence, a appris le Journal.
À l’heure où il est possible d’effectuer gratuitement des appels virtuels avec des logiciels comme Skype, l’institution a consacré plus de 43 000 $ à l’achat d’un tel système, révèlent des documents obtenus grâce à la Loi sur l’accès à l’information.
Puis elle entreprend un vaste processus de consultation. Le but : établir et « concrétiser une vision du développement » pour l’institution. Ça s’appelle : Le plan Réussir 2010-2015 de l’Université de Sherbrooke. (http://www.usherbrooke.ca/reussir/plan-en-actions/
Notons les 5 axes de développement, les 19 orientations et les 86 objectifs qui chapeautent ces 470 actions prioritaires.
.Pendant 18 mois, un millier de personnes ont consacré du temps professionnel à l’exercice, qui aura coûté au bas mot plusieurs milliers de dollars. Des dollars qui, rappelons-le, proviennent de fonds publics.
Mais comment diable les employés vont-ils s’y retrouver et établir des priorités parmi ces centaines d’actions prioritaires ? Et comment mesurer l’atteinte de ces 86 objectifs et de ces 470 actions ? Peut-être faudra-t-il une autre consultation pour le savoir…
Cette année, Luce Samoisette réclame les frais liés à sa profession de notaire
La rectrice de l’Université de Sherbrooke, Luce Samoisette, est tout à fait à l’aise de réclamer, à même son compte de dépenses, les sommes qui ont permis d’acquitter les frais de son accréditation au sein de la Chambre des notaires du Québec ainsi que des dépenses de formation. Légal, mais discutable aux yeux de certains…
Les sommes réclamées (autour de 2000 dollars) couvrent six ou sept séances de mise à niveau et le coût de l’adhésion à la Chambre des notaires.