Vincent Larouche, Gabrielle Duchaine

La Presse

Le père d’un des dix jeunes Québécois arrêtés in extremis, il y a 12 jours, à l’aéroport parce qu’on craignait qu’ils partent grossir les rangs de groupes djihadistes accuse Adil Charkaoui et son centre islamique d’avoir «semé la haine» dans le coeur de sa fille.

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Déjà publié dans le Kiosque:

Fascinant! l’universitaire Caroline Joly qui s’étouffe d’indignation semble (?) dire que l’entrevue d’Anne-Marie Dusseault avec Adil Charkaoui était biaisée. Le lecteur jugera.

Remarque : le site « Coalition justice pour Adil Charkaoui » (http://www.adilinfo.org/) n’est pas vraiment à jour. La dernière mise à jour remonte au 25 juillet 2014. Le Kiosque suggère d’ailleurs aux militantes de la coalition, dont Marie-Eve Lamy et Mary Foster, d’ajouter la photo de l’épouse de monsieur Charkaoui à côté de celle de ses enfants pour éviter les accusations de sexisme.

Marie-Ève Lamy est aussi porte-parole du Réseau de la commission populaire (un groupe de travail du GRIP-Concordia), qui refuse tout contact avec les agents secrets du gouvernement canadien afin de rendre le SCRS (Service canadien du renseignement de sécurité) «inefficace».

Le Réseau se définit comme un «espace permettant aux individus et aux groupes qui font face à l’oppression au nom de la “sécurité nationale” — comme les autochtones, les immigrants, les communautés radicalisées, les organisations politiques radicales, les syndicats, les queers — […] de défendre leurs droits et leur dignité».