Le docteur Julien au pilori
Lise Ravary
Il y a quelques semaines, les médias ont été alertés par la mère d’un garçon de 10 ans, brûlé au deuxième degré par le soleil lors d’une sortie scolaire à la plage.
La mère était fâchée parce que les accompagnateurs n’avaient pas appliqué de crème solaire à son fils, tout en reconnaissant qu’elle ne l’avait pas fait non plus avant son départ de la maison.
Qu’on en soit rendus à alerter les journaux pour exposer sa propre déresponsabilisation parentale impose un rappel de l’ordre naturel des choses.
(…)
Mais le couvercle de la maxi-marmite des défenseurs de l’État mur à mur a sauté quand le docteur Julien a osé questionner le modèle des CPE – pas les CPE comme tels – rappelant qu’ils avaient été créés pour accueillir en priorité les enfants de milieux défavorisés, mais que ces derniers ont difficilement accès à des places.
Cerise sur le sundae, la journaliste lui a demandé s’il ne valait pas mieux que le gouvernement mette son argent dans les réseaux santé et éducation de l’État, que dans une fondation comme la sienne, pour ne pas perdre «le contrôle des subventions»?
Santé et éducation, deux secteurs si performants au Québec…