Jean-Sébastien Marsan nous signale : Avant et après le 12 août, le marché du livre décline
L’initiative virale « Le 12 août, j’achète un livre québécois » avait fait bondir les ventes de livres québécois le 12 août 2014 et le phénomène se répète aujourd’hui. Mais le reste de l’année, le portait est peu réjouissant : les ventes de livres neufs décroissent sans cesse depuis 2009, les Québécois ne déboursant qu’une cinquantaine de dollars par année pour des livres neufs.
Les ventes annuelles de livres dans la province, éditeurs québécois et étrangers confondus, ne cessent de diminuer. En 2008, les ventes totales d’exemplaires neufs avaient atteint un sommet de 770 millions $, selon les données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ). Six ans plus tard, les recettes avaient plongé de près de 20 %.