Un organisme quelconque, disons la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), envoie un communiqué en suggérant un titre.

Exemple:

Titre suggéré: « Il faut arrêter la révolution du gouvernement Couillard! » – Louise Chabot, présidente 

Le communiqué est repris par les journalistes de La presse canadienne qui font mijoter le texte pour le réduire.

Les médias reprennent cette nouvelle mouture, gardent ou non la signature des cuisiniers, et lui ajoutent leur touche maison: changement de titre, déplacements de paragraphes ou de phrases.

Ainsi:

Radio-Canada: La Centrale des syndicats du Québec promet de poursuivre la lutte contre l’austérité

La Presse: La CSQ promet de poursuivre la lutte à l’austérité

Le Devoir: La CSQ n’en a pas fini avec l’austérité

 

Par contre, cette revue progressiste a pieusement gardé le titre.

Presse-toi à gauche: « IL FAUT ARRÊTER LA RÉVOLUTION DU GOUVERNEMENT COUILLARD ! » – LOUISE CHABOT, PRÉSIDENTE

 

Avantages pour les journalistes et leurs boss: inutile de se déplacer et d’assister à la conférence de presse. Inutile aussi de préparer des questions. Ça laisse aussi du temps pour déplorer la convergence des médias.