DansLa première révolution tranquille. Syndicalisme catholique et unions internationales dans le Québec de l’entre-deux-guerres, ” Céline Saint-Pierre écrit au sujet du parti d’Adrien Arcand (années 30)

«  Au Québec, il est connu sous le nom de “chemises bleues”, en référence au vêtement de type militaire orné de la croix gammé portée par ses membres. Il est ouvertement fasciste et antisémite à l’image du Parti national socialiste allemand. Il comptera tout au plus de 6000 à 7000 membres au Québec et sera interdit par la Loi canadienne des mesures de guerre en 1940. »

Elle cite le livre de Jean-François Nadeau paru en 2010, Adrien Arcand, führer canadien. Mais elle ne l’a pas lu.

On peut en effet y lire :

 

« On parlait très peu d’Adrien Arcand avant 1938. Puis coup sur coup, paraissent une série d’articles du Globe And Mail sur les Nazis au Canada et un reportage spécial du nouveau magazine Life sur le Parti national-social-chrétien d’Adrien Arcand, antisémite déchaîné, orateur flamboyant, éloquent et un organisateur de talent. Arcand a aussi du génie pour gonfler l’importance de son parti. Au début de février 38, la Montreal Gazette en plein délire, parle de 80 000 fascistes au Québec. »

« Or, le mouvement d’Arcand qui comptait autour de 350-450 membres selon la GRC qui avait tout à gagner en exagérant la force d’Arcand, n’avait pas l’ombre d’une chance de séduire les Canadiens français: il était antisémite, nazi et prônait la violence. »

Céline Saint-Pierre n’est pas la première à se planter sur ce sujet.

 

Le Kiosque a déjà publié :

Les nazis canadiens-français ont eu des députés à Québec? Cette universitaire écrit n’importe quoi.