La bataille d’Alger. Les felquistes se faisaient un devoir de visionner ce film particulièrement dur alors interdit en France.
Note : Cette version a été choisie parce qu’elle sous-titre en anglais les parties en français ET en arabe.
En 1956, il n’y a pas plus de 500 fellaghas (guérilleros) sur tout le territoire algérien. Les purs et durs de l’indépendance sont minoritaires. C’est la répression française activée par des fanatiques qui les fait basculer. Le 10 août 56 une bombe en plein quartier musulman d’Alger fait 16 morts et des dizaines de blessés, dont de nombreux enfants. Le contre-terrorisme a donc précédé les attentats du FLN).
Le même mois, des chefs du FLN ( Le Front de Libération Nationale décident de porter la guerilla au coeur d’Alger. Sur les ordres de Yacef Saadi, ce sont le 30 septembre, les explosions atroces du ‘Milk Bar” et de la ‘Cafeteria” bistros paisibles. “Feux d’artifice de membres déchiquetés”, comme l’écrit le Canard Enchaîné. 96 attentats pour le seul mois de décembre.
Paris laisse le gouverneur général de l’Algérie, en vertu des pouvoirs spéciaux, confier le maintien de l’ordre aux militaires: au général Massu et à ses paras. “Et l’engrenage se met en marche. Quadrillage de la Casbah. Fouilles ruelle par ruelle, cave par cave. Arrestations en masse de suspects. Torture pour trouver les responsables: la gégène, brûlures au chalumeau, supplice de la baignoire, eau de Javel à boire sont utilisés à la chaîne.”
Neuf mois plus tard, les réseaux nationalistes semblent définitivement démantelés… Mais la France perdra la guerre.
Musique d’Ennio Morricone.