Lu sur le blogue de Marie-Claude Ducas

PendaCheap, Rupert Shellnt mes vacances, j’ai lu (entre autres) un essai intitulé « Cheap : The High Cost of Discount Culture », signé par Ellen Ruppel Shell, qui est une correspondante au magazine The Atlantic. Le titre vous donne, j’imagine, une assez bonne idée de ce dont le livre parle. En un mot : quand on veut être trop « cheap » à court terme, cela finit par nous coûter cher à long terme. Je ne sais pas s’il s’agit d’une révélation pour vous, mais pas pour moi…

Ceci dit, l’ouvrage vaut quand même le détour, pour bien des insights fascinants sur l’évolution du commerce de détail aux États-Unis, et sur nos façons de réagir (et de nous faire avoir) face aux »spéciaux » et de « discounts » de toutes sortes qu’on ne cesse de nous annoncer.

Mais c’est surtout, le chapitre consacré à Ikea, dont un extrait a d’ailleurs été publié il y a quelques semaines dans le Globe and Mail, qui retient l’attention. Et au moment où Ikea vient justement de publier son nouveau catalogue, avec le battage publicitaire d’usage, tout cela tombe à point. Dans un précédent billet, je parlais de la – presque trop – grande popularité d’Ikea, qui fait que, de San Francisco à Paris en passant par Barcelone et Montréal, on a parfois l’impression de se retrouver toujours les mêmes appartements.

Dans un chapitre intitulé « Death of a crafstman », Mme Rupert Shell s’en prend, elle, au bilan au bilan environnemental de la chaîne.

Marie-Claude Ducas, rédactrice en chef du magazine Infopresse

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Les bas prix ont un coût : Courte entrevue vidéo avec Alexandra Harney, auteure du livre The China Price.