Who’s on the line? Increasingly, caller ID is duped (accessible aux abonnés seulement)

Article du New York Times résumé par Marise Murphy.

L’afficheur téléphonique devient un véritable cheval de Troie pour des entreprises malveillantes à l’affût d’un pigeon à plumer ou de renseignements personnels à soutirer. Nom fictif, faux numéro de rappel, usurpation du nom d’une compagnie locale légitime : qui est vraiment à l’appareil? Aux États-Unis, le nombre des victimes de blanchiment d’identité sur le réseau filaire explose depuis l’an dernier. C’est que les récents progrès technologiques compliquent le repérage des fautifs. Ils permettent, entre autres, de masquer l’origine d’un appel par un détour sur Internet et générer des milliers d’appels à la seconde à l’aide de robots composeurs. Des lois plus sévères n’ont eu aucun effet : les fraudeurs hi-tech rivalisent d’imagination et de vitesse pour les contourner. C’est dans ce contexte qu’un projet de loi fédérale autorisant expressément la sollicitation par le réseau cellulaire est déposé au Congrès américain. L’adoption d’une telle loi pourrait empêcher les États de limiter la sollicitation sur leur propre territoire et ouvrir la porte au maquillage d’afficheur selon ses opposants.

Au Canada, les règles régissant les télécommunications et le télémarketing sont un peu différentes. On peut les trouver sur le site du CRTC.

Les Canadiens peuvent inscrire tous leurs numéros de téléphone, fixe et cellulaire, sur une liste d’exclusion de la sollicitation ici : Liste nationale de numéros de télécommunications exclus.