Extrait d’un billet de Vincent Marissal :

« De deux choses l’une, ici: ou bien la Commission scolaire de Montréal savait que l’école Saint-Gérard, dans le quartier Villeray, était contaminée au point de menacer la santé des enfants et du personnel et elle a tardé à agir, ou bien elle n’avait pas conscience de la gravité de la situation.
Dans les deux cas, la même question se pose: à quoi peuvent bien servir ces grosses structures que sont les commissions scolaires, avec leurs gros budgets, leurs nombreux départements, leurs professionnels, leurs cols bleus, leur mécanisme de surveillance, leur direction, si on doit attendre que des enfants multiplient les bronchites avant d’admettre que les grandes taches brunâtres au plafond des classes sont effectivement malsaines? »

Diane de Courcy, présidente de la Commission scolaire de Montréal (CSDM)

On lira avec plaisir ce que Diane de Courcy déclarait l’an dernier :
(M, le magazine du Montréal cosmopolite, janvier-février 2011, P. 15. L’article n’est malheureusement pas sur le Web.)

« Pour Diane de Courcy (présidente de la CSDM) la critique constructive et normale du système scolaire doit se faire, mais elle déplore les foudres que subit encore et toujours le système public.»

« Il est absolument désolant de constater actuellement qu’il y a malveillance à l’égard de l’école publique », affirme-t-elle. » Jamais je n’ai lu et entendu autant de choses qui dénigrent l’école publique qu’au cours de ces dernières années », souligne-t-elle. « Je pense qu’il y a une prise de conscience importante à faire », insiste la présidente.»