imgresLise Ravary, Journal de Montréal

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Le populisme est presque toujours lié à la droite: Donald Trump aux États-Unis, Vladimir Poutine en Russie et Victor Orban en Hongrie savent mettre à profit les bas instincts des masses: Trump maudit les migrants mexicains, Poutine, les homosexuels, Orban, les Roms et les réfugiés.

On en parle peu, mais le populisme n’existe pas qu’à droite. La gauche sait, elle aussi, exploiter le réflexe anti-austérité des masses, en proposant des solutions simplistes, mais irrésistibles à leurs tourments politiques et sociaux. La Grèce est un bon exemple.

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Ici, Québec Solidaire croit qu’en taxant les riches et en créant un empire étatique de la pilule, nos problèmes économiques seraient enfin réglés. Heureusement, nous faisons la sourde oreille: le populisme de gauche ne fonctionne pas hors d’un certain syndicalisme, du monde Bisounours de Françoise David et de groupes marginaux comme l’ASSÉ.

Mais pour combien de temps? L’automne syndical le dira.