Terminaux à conteneur international, Port de Montréal, Longue-Pointe

La Presse nous refile un article de La Presse Canadienne. Donc on n’apprendra rien.

Jérôme Labbé (Radio-Canada) a parlé de stratégie, de tactique, mais pas un mot sur les salaires. Pour les conditions de travail, il s’est fié au syndicat.

Extrait : « Officiellement, le contrat de travail des débardeurs a pris fin dans la nuit du 31 décembre. Dans un communiqué transmis mercredi matin, le syndicat écrit qu’en dépit de la menace de grève qu’il laisse planer, les débardeurs souhaitent toujours en arriver à une entente négociée avec la partie patronale.

Ses auteurs évoquent toutefois un climat de travail tendu, dénonçant le « mépris » de l’employeur et « la multiplication des recours juridiques contre le syndicat et ses officiers » – des reproches que l’Association des employeurs maritimes a préféré ne pas commenter. »

Voici quand même les salaires des débardeurs en 2010.

Extrait d’un article de 2010.

« Plus de 70% des débardeurs gagnent entre 80 000 et 100 000$ par année; le reste, soit le quart, peut gagner jusqu’à 120 000$ par an. »

« Leur salaire est de 31 $ l’heure en journée, de 45$ le soir, de 60$ la nuit, les fins de semaines et les jours fériés. L’organisation du travail prévue par la convention collective est encore plus avantageuse pour ces travailleurs et renforcent leurs salaires élevés. Par exemple, un navire ne nécessite pas toujours un opérateur de grue, mais lorsque sa présence est nécessaire pour une heure de travail, l’employeur est obligé de payer deux opérateurs pendant une durée de 8 heures. C’est ce que prévoit la convention collective des débardeurs. Par ailleurs, la majorité des débardeurs travaillent à « relais », ce qui veut dire qu’un opérateur de grue travaille 4 heures et qu’il est en pause 4 heures. (…) S’il travaille sur le quart de nuit, il est payé au taux double, soit payé pour 16 heures normales alors qu’il n’a travaillé que 4 heures. »