Le cancer gagne les réserves

«Une étude de l’Institut national de santé publique du Québec démontre que l’incidence de cancers dans le nord du Québec est en train de rattraper, et même de dépasser, les taux observés chez la population non autochtone.»

Précisons que c’est aussi le cas de la gonorrhée et de la chlamydia chez les Inuits et les Cris.

Le Nunavik présente un taux de chlamydia et de gonorrhée supérieur aux autres régions de la province, selon la Régie régionale de la Santé et des Services sociaux du Nunavik.

En 2007, un rapport du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec révèle que le Nunavik et les Terres-Cries-de-la-Baie-James avaient des taux de chlamydia et de gonorrhée respectivement 12 et 16 fois plus élevés que les taux moyens des autres régions.

Plus spécifiquement, d’avril 2008 à mars 2009, le nombre de cas déclarés de gonorrhée au Nunavik était de 180, ce qui représente 76 cas de plus par rapport à l’année précédente. Quant à la chlamydia, cette maladie présentait en 2007 un taux de 2666 cas par 100 000 habitants, ce qui représente 283 cas déclarés.

Les relations sexuelles non protégées et précoces expliqueraient en partie ces taux d’infections élevés.

Recherche : Marianne Chouinard

Sources :

Rapport du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec

Rapport annuel de la Régie régionale de la Santé et des Services sociaux du Nunavik

http://recherchespolaires.veille.inist.fr/…

http://ruefrontenac.com/…