Apparu en 1996, le terme “chick lit” désigne une nouvelle vague de “romans poule” par et pour des femmes. À quoi reconnaît-on cette “littérature de poule”? Un personnage central (féminin!) dans la vingtaine ou la trentaine, qui travaille généralement dans le milieu des communications (ou de la mode… bref, dans un endroit branché), qui est obsédé par le magasinage et qui recherche l’âme sœur avec plus ou moins de succès (le tout sous une couverture rose nanane, super gênante pour la lecture dans le métro).

Exit Harlequin, les fourreaux couleur crème et les romances machistes au cœur de la forêt écossaise, la chick lit est de son temps: ses héroïnes portent du Chloé et du Betsey Johnson, ont une carrière prenante et analysent leurs angoisses avec humour. Qu’on considère ce genre de littérature amusant, stéréotypé ou carrément stupide, le phénomène populaire a ses figures de proue (Sophie Kinsella, Candace Bushnell, Rafaële Germain) et a fait des petits, comme son équivalent masculin… la “lad lit”.

Lisanne Rheault-Leblanc

Pour en savoir plus :

No such thing as chick lit with a brain

Chick lit pour ados : poulettes, qui êtes-vous?