Au XIX siècle, le choléra frappait vite et fort. Une personne en santé le lundi décédait le lendemain.
En 1832, 3 000 morts à Québec (20 000 habitants). Vu qu’on ignorait le rôle des microbes, les médecins donnaient les conseils qu’ils pouvaient.

À Québec par exemple, on recommandait de se tenir au chaud, porter une ceinture de laine autour du ventre (même par les journées de grande chaleur), laver les vitres – la lumière étant nécessaire à la santé – etc. Certains pensaient que la maladie se propageait dans l’air et on faisait brûler toutes sortes de choses pour chasser les “miasmes”. En 1854, Londres, la plus grosse ville qui ait jamais poussé sur la planète est particulièrement frappé.

Puis, le docteur John Snow remarque que si la maladie frappe tout le monde, des quartiers sont particulièrement touchés.

 
Il émet l’hypothèse que le choléra se transmet par l’intermédiaire de la distribution d’eau.  À l’époque, très peu de toilettes, tout va dans la Tamise où on puise l’eau potable.

Pour trouver la source de l’épidemie, Snow inscrit sur une carte de Londres la densité des cas sur plusieurs périodes. Il remarque que les cas se concentrent autour d’une pompe à eau de Broad Street, dans le district de Soho.

On ne le croit pas. Il faudra encore plusieurs années avant qu’on accepte que son hypothèse sur la transmission du choléra était juste.

 

Ecxellent vidéo sur la question:

Mike Jay on John Snow and the cholera outbreak of 1854

Pour en savoir plus:

The Deadly History of Public Health (vidéo)

Site de la société John Snow

Histoire du choléra au Québec