Belle chronique de Jean-Simon Gagné dans Le Soleil

Aujourd’hui, M. Gagné s’intéresse à la récente campagne sur le décrochage scolaire du MELS. Quelques extraits savoureux:

– L’argent? Les filles? Les 105 paires d’espadrilles? C’est donc ça, nos arguments massue pour convaincre les gars de rester à l’école? Si on était méchant, on persiflerait que les mêmes arguments pourraient servir à recruter des joueurs de hockey professionnel. Ou les membres d’un gang de motards…

– Je ne veux pas vous embêter avec des analyses à la noix, du genre Clotaire Rapaille des pauvres. Mais entre les campagnes de pub québécoise et américaine, il y a un monde. La première utilise l’école pour faire la promotion de l’argent. La seconde utilise l’argent, en l’occurrence des millionnaires du sport, pour faire la promotion de l’école. La première évite de valoriser la connaissance. La seconde essaye de maintenir allumée la petite flamme. Comme le pilote dans un poêle à gaz.

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Décrochage: la pensée magique
Lu sur le blogue du “Professeur masqué”

«La lecture, c’est vraiment la clé de tout. Ne vous surprenez pas de voir des projets encore plus ciblés pour les garçons, en 2011», a révélé la présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec, Josée Bouchard, au cours d’une entrevue de fin d’année qu’elle a accordée au Journal.”

«Les garçons aiment les voitures, ajoute-t-elle. Ils aiment le sport. Pour qu’ils s’intéressent à la lecture, pour déclencher chez eux le goût de lire, il faut leur offrir des lectures qui les intéressent», plaide-telle.”