Sarah Palin a déclaré qu’elle était victime de « blood libel » expression gauchement traduite  par « diffamation sanglante ».

Explications de Bruno Martin, recherchiste

Depuis près d’un millénaire, l’expression «the blood libel« veut dire: accuser des Juifs d’avoir tué des enfants chrétiens afin d’utiliser leur sang dans la confection des pains pour la pâque juive.  C’est dire à quel point Sarah Palin est dans les patates. De plus elle trivialise la longue histoire de cette accusation classique de l’antisémitisme qu’on retrouve dès le début de notre ère mais surtout au Moyen âge aussi bien en Angleterre qu’en France et dans le reste de l’Europe.

Des siècles plus tard à Damas (Syrie) , en 1840, lorsque le père Tommaso disparaît, des notables de la communauté juive sont à leur tour accusés de crime rituel. Les journaux européens couvrent l’affaire et n’hésitent pas à reprendre des accusations de crime rituel dans leurs pages (Times, édition du 25 juin 1840). Les détenus seront finalement libérés.

Aujourd’hui, ces accusations et leurs drames ont heureusement disparues. Du moins en Occident. Dans les pays arabes, beaucoup y croient dur comme fer d’autant plus que la TV colporte ces accusations comme on peut l’entendre dans ce programme de Hamas TV .

Rappelons ce que disait l’ancien président de la Fédération nationale des Enseignants et Enseignantes du Québec et président du conseil d’administration d’Alternatives, Ronald Cameron, au sujet du Hamas : « Il s’agit d’un vaste mouvement social et religieux, qui œuvre aussi dans les services sociaux. »
(Extrait d’une entrevue parue dans Montréal Campus en septembre 2005)

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Jews Portrayed as Blood Drinkers in an Antisemitic Drama Aired on Hamas TV

Remarque: soulignons que le Talmud bannit le sang animal de l’alimentation. La viande cachère doit être exsangue.

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